Liste de luthiers facteurs de serinettes, dont les instruments sont inventoriés – Collections publiques de musées, ou privées
En construction
Liste alphabétique
- BENNARD
- BENOIT Jean Joseph
- BEREUTHER Joseph (« raccomode »)
- BOURDOT D.
- BOURDOT Louis Léopold
- BUTHOD Charles Louis
- CABASSE Charles Jules
- COVIAUX-LIPPI
- DAVRAINVILLE Jacques Honoré (père et fils)
- DELOR-PACHERELIE
- DENIS Charles
- DORIZE Joseph (« raccomode »)
- DUMONT PARIZOT Louis
- FERRY Antoine Norbert
- GAND-MAUCHANT
- GAVOT Nicolas I père
- GAVOT Nicolas II fils
- GAVOT Henri (fils de Nicolas I)
- GAVOT Jean-Baptiste (petit-fils de Nicolas I)
- GUILLEMIN (Jean) Charles Joseph Lambert
- HUSSON Claude Charles
- HUSSON-JACOTEL Théodore
- JEANDEL Nicolas
- JON Guillaume
- KETTENHOVEN Pierre
- LAIR, Louis François (réparateur)
- MALINE Nicolas
- MIQUEL Nicolas
- MORLOT Jean-Pierre
- PARTY, Jacques (« raccomode »)
- POIROT, lignée de facteurs d’orgues et de serinettes
- PIERRON Nicolas
- ROLIN Jean-Baptiste François
- RICHARD Robert
- ROLIN-VAUGIEN
- ROZE Ferdinand (« raccomode »)
- SAUMET Claude François (« raccomode »)
- SOUCHETTE jeune
- WELTERS
BENNARD 1708-1769 |
Cité par Françoise Dussour Retour à la liste |

BENOIT Jean Joseph (13 août 1781 à Mazirot, 88 – 25 mai 1871 à – Mirecourt, 88) Marié à Anne DIGNEY (1776-1830) le 6 décembre 1802 Mirecourt, 88, ses fils Charles BENOÎT (1803-1871) et Thomas Emile BENOÎT (1806..1807-1872) lui succèdent en tant que luthiers à Mirecourt |
Collection Graphonogram |

Le même J.J. Benoit, ou un autre ??? :

BEREUTHER, Joseph (1733-1790 ap.) |
Source : MUSEFREM – Base de données prosopographique des musiciens d’Église en 1790 |

BOURDOT D. mort en 1761 |
Cité par Françoise Dussour |
BOURDOT Louis Léopold Nait à Mirecourt le 7 mai 1781, il est le fils cadet de Léolpold Bourdot (1750-1817), marchand à Mirecourt. Le 3 juin 1806, il épouse Marie Catherine Charlotte Boban à Blondefontaine (Haute-Saône). A partir de cette date, il signe ses instruments de son nom associé de celui de son épouse : BOURDOT – BOBAN. Louis Léopold Bourdot décède à Mirecourt le 28 février 1867. |
Collection du Musée de Mirecourt |

BUTHOD Charles Louis Né à Mirecourt le 26 août 1810. Fils de Charles François Buthod, marchand d’instruments, il se forme à la lutherie du quatuor et travaille chez Jean Baptiste Vuillaume (1798-1875) à Paris. L’étiquette des ses instruments mentionne « Elève de J-B Vuillaume ». En 1834, il revient à Mirecourt où il ouvre son atelier. En 1836, il emploie déjà 12 ouvriers, commerce en France, à l’étranger et dans les colonies, produit 750 violons, 40 altos, et 50 violoncelles par an. En 1848, il s’associe à Claude-Charles HUSSON (1811-1892), marchand d’instruments dont il a épousé la soeur en 1839. La maison s’appelle HUSSON – BUTHOD et diversifie sa production d’instruments. En 1857, Charles Buthod et Claude-Charles Husson s’associent à Louis Thibouville (1833 – 1902), facteur d’instruments à vent originaire de La Couture-Boussey (Eure). La maison se dénomme alors HUSSON – BUTHOD – THIBOUVILLE. Charles Buthod décède à Mirecourt en 1889. Source : site Musée de Mirecourt |
Collection du Musée de Mirecourt |

Médailles à l’effigie de la République française et de Louis-Philippe 1er Roi des Français.
CABASSE Charles Jules Né le 24/03/1820 à Mirecourt, décédé le 22.02.1891 Légion d’honneur : Chevalier 27.09.1846, Officier le 14.08.1865 https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/61703 |
Une serinette Cabasse à la BNF, collection Charles Cros |

COVIAUX-LIPPI XIXe siècle, luthier établi à Marseille, où il succéda à Laprevotte. Une de ses guitares ornementée se voyait dans la collection de M. le baron de Léry. ((Albert JACQUOT, La lutherie Lorraine et Française, Libriaire Fischbarer, Paris, 1912)) |
Une serinette Coviaux-Lippi passée aux enchères Drouot le 18.02.2019 |

DAVRAINVILLE Jacques Honoré, père (1753-?) Famille parisienne de facteurs d’orgues Adresse en 1784 : Place de Grève – Paris (Source : Sophie JOUVE-GANVERT : Antoine Geoffroy-Dechaume et l’interprétation de la musique française aux XVIIème et XVIIIème siècles, Mémoire de maîtrise, Univ. de Paris IV, 1974-1976, p.181 « Facteurs de serinettes et d’orgues mécaniques »- Bibliothèque du CMBV) DAVRAINVILLE Pierre Honoré, fils 30 août 01784-1866 Constant PIERRE – Les facteurs d’instruments de musique – Les luthiers et la facture instrumentale – Précis historique, Ed.Sagot, Paris, 1893 : « Davrainville est fils du fabricant de serinettes dont nous avons déjà parlé. Il naquit le 30 août 1784 et reçut des leçons de musique de Couperin fils, tout en exerçant, sous la direction paternelle, à la construction des instruments mécaniques. A 15 ans, il notait son premier cylindre, et de 1810 à 1814, il aida son père qui, pour sacrifier à la mode, faisait beaucoup d’orgues à manivelle ((p 252)) pour la danse. » |
Voir la thèse de Bernard Pin, 2013 : Recherches sur les instruments de musique mécaniques et les automates |

DELOR-PACHERELIE Etiquette sur un cylindre de serinette – Musée de Mirecourt Les Delor et les Pacherel sont des familles actives à Mirecourt |
Musée de Mirecourt – OT |

DENIS Charles 01.11.1771, Mirecourt – 15.05.1824, Mirecourt Marié à Marie-Catherine Audinot (1766-1833), le 08.11.1793, Mirecourt |
Les DENIS et les AUDINOT sont deux lignées de luthiers de Mirecourt : Généalogie Audinot |

DORIZE Joseph (1746-1807) 15 avril 1782, Le Mans : Joseph DORIZE « élève du sieur PARIZOT le Jeune, facteur d’orgues » est logé chez une tapissière de la rue St-Flaceau. Il offre par voie de presse de « raccommoder » clavecins, épinettes et serinettes, y compris en dehors de la ville : « Il va en campagne et travaille à juste prix”. |
Source : MUSEFREM – Base de données prosopographique des musiciens d’Église en 1790 |

DUMONT PARIZOT Louis Connu également pour ses orgues de salon et ses orgues à cylindres Seul orgue d’église conservé : Saint-Saturnin ; église Notre-Dame (ou Saint-Saturnin) – Puy-de-Dôme (63) |
une serinette à écouter sur You Tube |

FERRY Antoine Norbert (Mirecourt, Vers 1725 – Paris, 14 décembre 1800 (23 Frimaire An 9)) Sophie JOUVE-GANVERT recense 3 FERRY à Paris – FERRY, rue Saint Honoré en 1784 : correspond à l’étiquette ci-dessous – Norbert FERRY, sans autre information – Antoine-Robert FERRY, Grande rue du Faubourg Saint-Antoin, en 1784 (Sophie JOUVE-GANVERT : Antoine Geoffroy-Dechaume et l’interprétation de la musique française aux XVIIème et XVIIIème siècles, Mémoire de maîtrise, Univ. de Paris IV, 1974-1976, p.181 « Facteurs de serinettes et d’orgues mécaniques »- Bibliothèque du CMBV) |
Philharmonie de Paris – E.2233 la serinette Ferry 1784 à visionner sur YouTube |

GAND-MAUCHANT Les Gand sont une lignée de luthiers de Mirecourt. Il pourrait avoir eu une collaboration avec la lignée Mauchand-t , ou un mariage |

La dynastie des GAVOT
GAVOT Nicolas I père Né en 1715 à Vomécourt-sur-Madon, décédé le 29 octobre 1774 (selon Inventaire après décès) Mentionné comme facteur de serinettes de 1748 à 1770 Deux fils lui succèdent GAVOT Nicolas II, né en 1737 et GAVOT Henri né en 1741, tous deux facteurs de serinettes, à partir de 1762 pour Nicolas II, à partir de 1780 pour Henri Sa fille Marie-Anne épouse Jean Claude Parisot, facteur d’orgues. Aux générations suivantes, un fils et deux petits-fils de Nicolas Gavot fils sont facteurs d’orgue à Bourbonne-les-Bains Sources : Base de données Luthiers – Jean-Paul Rothiot – Albert JACQUOT, La lutherie Lorraine et Française, Librairie Fischbarer, Paris, 1912 Marié à Marguerite Jennesson eut un fils, Jean-Joseph, né et baptisé le 27 avril 1738. – Article de Bernard Pin : L’atelier de Nicolas Gavot, facteur de serinettes à Mirecourt à la fin du XVIIIe siècle, Musique. Images. Instruments. n° 6, 2004 – Gavot, Nicolas (facteur de serinettes à Mirecourt) : Inventaire après décès. (17 novembre 1774) Archives départementales des Vosges, B 1010, Archives du baillage et du présidial de Mirecourt – Gavot, Nicolas (maître facteur d’instruments) : Autorisation d’option, de vente et autres règlements concernant les enfants de Nicolas Gavot. (13 mai 1775), Archives départementales des Vosges, B 1010, Archives du baillage et du présidial de Mirecourt |
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GAVOT Nicolas II fils né en 1737, mort en 1803 : fils de GAVOT Nicolas I et frère de GAVOT Henri né en 1741 Facteurs de serinettes, à partir de 1762 Aux générations suivantes, un fils et deux petits-fils de Nicolas Gavot fils II sont facteurs d’orgue à Bourbonne les Bains Sources : Base de données Luthiers – Jean-Paul Rothiot – Albert JACQUOT, La lutherie Lorraine et Française, Librairie Fischbarer, Paris, 1912 |
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GAVOT Henri né en 1741, fils de GAVOT Nicolas I et frère de GAVOT Henri né en 1737 Facteurs de serinettes, à partir de 1780 Sources : Base de données Luthiers – Jean-Paul Rothiot – Albert JACQUOT, La lutherie Lorraine et Française, Librairie Fischbarer, Paris, 1912 |
GAVOT Jean-Baptiste (petit-fils de Nicolas I) 6 aout 1768, Mirecourt – 21 juin 1839, Bourbonne-les-Bains Facteur d’orgues |
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– Restauration d’une serinette GAVOT fils par Xavier Szymczak – Serinette, Gavot fils,1763, VMi 406, Musée municipal Auguste Grasset (Varzy) |


GUILLEMIN (Jean) Charles Joseph Lambert (17.09.1780 – Bouxière-aux-dames – 09.06.1843 – Bouxière-aux-dames) Epouse Marie Thérèse Henry le 14.04.1807 – Bouxière-aux-dames) |
Généalogie |

HUSSON Claude Charles Fils de François Husson, luthier et marchand d’instruments, Claude-Charles Husson nait à Mirecourt le 1er janvier 1811. En 1848, il s’associe à son beau-frère Charles Louis Buthod (1810-1889), luthier. Ils créent la maison HUSSON – BUTHOD, manufacture d’instruments de musique (lutherie du quatuor, bois, vents et orgues). En 1857, Claude-Charles Husson et Charles Buthod s’associent à Louis Thibouville (1833 – 1902), facteur d’instruments à vent originaire de La Couture-Boussey (Eure). La maison se dénomme alors HUSSON – BUTHOD – THIBOUVILLE. HUSSON-BUTHOD, THIBOUVILLE et Henri SAVARESSE ont un magasin / fabricant de pianos, 42 bis rue de Réaumur, Paris – 2è arr., jusqu’en 1867 au moins Les étiquettes de serinettes portent l’adresse « Rue Greneta 13 et 15 à Paris » avec des médailles à l’effigie de la République française et de Louis-Philippe 1er Roi des Français. Claude-Charles HUSSON décède à Mirecourt le 13 mars 1893. Source : site Musée de Mirecourt |
Collection du Musée de Mirecourt |

HUSSSON-JACOTEL (Théodore ?) Une énigme selon les descriptions de la Base Nationale des Instruments de Musique : descendance ? frères ? – Actif en 1813-1840 selon le Muséon Arlaten (Arles) ; Etiquette sur le couvercle : « HUSSON JACOTEL, Fils aîné » – Actif en 1880-1887 selon le Musée de la vie bourguignonne Perrin-de-Puycousin ; Marqué : « Thédodore HUSSON JACOTEL, Fils jeune / Facteur de serinette / à Mirecourt rue Germini / Département des Vosges / Expédie à l’intérieur et à l’Etranger. » – Xavier Szymczak présente la restauration d’une perroquette HUSSON-JACOTEL (sans prénom ni rang dans la lignée) fabriquée à Châtenois par Neufchâteau, département des Vosges Restauration et Vidéo |

JEANDEL Nicolas Actif en 1809. Espagne / Toulouse Etiquette sur une serinette : « Facteur d’orgues à touches et cylinndre, Forte piano Change les airs à volo,nté aux insrumens à Cylindre. Accorde les pianos et prend des Abonnemens Répare harpes et instruments à cordes. Donne des leçons d’ac.. Loue des pianos« |
Une restauration de serinette Jeandel, illustrée |

JON Guillaume Mirecourt / Paris (fin 18è d’après les titres – début 19è, actif en 1816) Répare la serinette Ferry de la Philharmonie de Paris entre 1811 et 1816 (fiche Philharmonie) |
Musée Paul Dupuy, Toulouse – 9.661 |

KETTENHOVEN Pierre, (père) (1715-1789) 5 février 1772, Lyon : Pierre KETTENHOVEN fait publier une première annonce dans les Petites Affiches de Lyon, dans laquelle son patronyme se trouve omis (« Le sieur Pierre »…). Deux autres annonces, plus complètes, paraissent les 11 et 26 mars 1772, à chaque fois avec plus de détails Facteur d’orgues, de clavecins, épinettes, forte-piano, harpes à pédales, tympanons, serinettes, guitares, mandolines, vielles, il prenait régulièrement des abonnements à l’année pour l’accord des orgues et des clavecins, explique Léon Vallas (Un siècle de musique et de théâtre à Lyon, 1688-1789, 1932). Ses annonces précisent son adresse, « dans la rue de la Poulaillerie de Saint Nizier vis-à-vis de l’allée des Morts, au quatrième étage d’une maison neuve », et avertissent : « son écriteau est sur la porte ». Même s’il énumère de nombreux types d’instruments différents, son fonds de commerce semble être essentiellement le clavecin : « On verra chez lui plusieurs beaux & bons clavessins au grand ravalement, & d’autres qu’il fabrique actuellement ». |
Source : MUSEFREM – Base de données prosopographique des musiciens d’Église en 1790 |

LAIR Louis François (1762-1826) Facteur d’orgues, Louis LAIR a fait son apprentissage et ses débuts avant la Révolution. Après le Concordat il accompagne la campagne de reconstruction ou de réfection des orgues dans l’Ouest de la France. Années 1792-1800, Le Mans : Louis LAIR se fait réparateur de pianos et facteur de serinettes, y compris “en campagne ». En 1792, Louis LAIR indique comme adresse “chez M. Parizot, au Grand Coignier”. |
Source : MUSEFREM – Base de données prosopographique des musiciens d’Église en 1790 |
MALINE Nicolas (Mirecourt, 08.02.1767 – Mirecourt, 10.09.1794) Epouse Charlotte Pierre le 16.06.1789 A l’origine d’une lignée de luthiers et archetiers |
Genealogie Maline – Mirecourt |

MIQUEL Nicolas « MIQUEL (Nicolas), XVIIIe siècle, facteur d’archets à Mirecourt, y eut un fils, Jean-Baptiste, né le 18 janvier 1765. » (Albert JACQUOT, La lutherie Lorraine et Française, Libriaire Fischbarer, Paris, 1912) |
Serinette Miquel – Mucem 1996.46.1 |

MORLOT Jean-Pierre (Gironcourt sur Vraine (88), 15.07.1756 – Mirecourt, 07.06.1840 Mirecourt) Par alliance avec les familles Thiriot et Bourdot, à l’origine d’une lignée de luthiers et archetiers |
https://https://www.luthiers-mirecourt.com/thiriot-magnie_genealogie.htm |

PARTY, Jacques (1768-1827) En 1788, il raccomode les serinettes à Metz |
Source : MUSEFREM – Base de données prosopographique des musiciens d’Église en 1790 |

POIROT, lignée de facteurs d’orgues et de serinettes, à Mirecourt : – Nicolas Poirot (31 août 1771 – 4 juin 1821) – Didier Poirot (26 juillet 1806 – 1er juin 1894) – Victor Poirot (11 novembre 1850 – 24 décembre 1934) – Georges Poirot (19 novembre 1896 – 16 janvier 1954) |
Nombreux documents et informations sur les sites : https://orguespoirot.wixsite.com/orgues-poirot |
PIERRON Nicolas « – Né en 1730 à Villers-la -Montagne (54), à proximité de Longwy et de l’actuelle frontière belgo-franco-luxembourgeoise. Il s’est marié le 27 avril 1767 en l’église Coudenberg à Bruxelles avec Barbe Thérèse Demate. Il est décédé le 24 avril 1800…. – …Sans entrer dans le détail de la nature de celles-ci, le nom de Pierron Nicolas apparait en 1795 et aussi en 1799 dans le quartier au Lait (Melckstraetewijck) qui jouxte l’église Saint Nicolas, elle même relevant du quartier voisin Schoenbekewijck. Nous avons la certitude qu’il est locataire au « 050 dans le cul de sac des Morts », coté gauche en 1795 et que, la même année, il déclare avoir 66 ans, deux enfants (François 24 ans et Jeannette 17 ans) et exercer la profession de ‘faiseur de cerinette’. En 1799, il se déclare organiste et être veuf. Après la défaite de Napoléon à Waterloo en 1815, la domination française, débutée avec la Révolution, prend fin et laisse place à la domination hollandaise, jusqu’en 1830. Le recensement hollandais de 1816 donne pour la même maison une l’adresse ‘Près de l’église de St Nicolas’ et ne la localise pas dans la ‘ruelle de la Mort’ (dénomination alors utilisée pour le cul de sac des Morts) qui est toujours existante. Il y a donc ici une discordance mais notre petite serinette est là pour confirmer son adresse et du moins permettre une localisation assez précise soit dans la rue qui longe un des côtés de l’église Saint-Nicolas ou dans une petite impasse débouchant face à ce côté de l’église. – Son fils François, lui aussi identifié comme facteur d’orgues, aurait pu être le concepteur de cette serinette, mais à cette époque il n’a que 13 ans. » Citations de l’article de Luciano Caira et René Claeys, paru dans le n° 90 de la Revue Musiques Mécaniques Vivantes de l’AAIMM. Bravo pour cette enquête et la belle restauration |
AAIMM : Curieuse serinette d’une taille réduite de moitié signée Pierron -1785 Ecouter des airs de la serinette Pierron |

RICHARD Robert Juré-comptable des luthiers parisiens en 1758-59 (Pierre Constant) Serinette datée 1780 : RICHARD Me Facteur d’Orgues et Serinettes de la bibliothèque du Roy, rue Richelieu (étiquette sur caisse) Serinette datée 1786 : RICHARD, Mécanicien, facteur de serinettes et autres instruments, à la Bibliothèque du Roy, Cloître Saint Honoré à Paris (étiquette sur caisse) En 1753, il réalise l’orgue de l’église Notre-Dame de Quebec à Montreal, détruit en 1759. Ce qui fit écrire au chanoine Jean Marie De La Corne : ”Le plus habile ouvrier de paris, fameux mechanitien et homme de probité”. |
Constant PIERRE – Les facteurs d’instruments de musique – Les luthiers et la facture instrumentale – Précis historique, Ed.Sagot, Paris, 1893 : p.96 : Robert Richard parait s’être adonné plus aux petits instruments mécaniques, qu’aux grandes orgues. Il a fourni une carrière assez longue, qu’il nous a été possible de suivre depuis l’année 1744, où il fut juré-comptable. Mieux que ses confrères, il sut appeler l’attention sur ses travaux et grâce aux réclames parues dans diverses feuilles, nous pouvons donner ici des détails peu connus, pour ne pas dire ignorés. Le Tableau de Paris, pour l’année 1759, (p.212-213) s’exprime ainsi : « M.Richard, habile mécanicien, connu par plusieurs machines hydraulique, a obtenu un atelier à la bibliothèque du Roi, où il a établi ses ouvriers pour la construction de ses ouvrages ; il fait des serinettes. C’est lui qui, d’après les idées et les ordres de M. le comte de Saint-Florentin, a exécuté ce merveilleux ouvrage mécanique, qu’on voit dans un cabinet de l’hôtel de ce ministre. On admire, dans cette machine, une figure d’enfant qui joue plusieurs airs de flûte avec la plus grande précision : cet acteur automate est accompagné par 2 oiseaux aussi automates, perchés sur des branches, qui exécutent leurs parties avec un mouvement de bec si parfait, qu’on distingue les tons pleins de semi-tons : une basse continue d’orgue soutient les 3 parties. » (Document 1) M. Richard imagina une sorte de diapason dont l’accord était invariable, que l’abbé Lascassagne, recommanda dans son, Traité général des éléments du chant (1766) : « pour apprendre la musique sans le secours d’un maître » (p 188). Cet instrument servait à fixer et régler l’intonation ; un second, qui, d’après sa description nous paraît être un métronome, était destiné à la détermination « des différentes mesures tant à deux qu’à trois divisions ». (Document 2) Ce n’est pas sans raisons que l’almanach de 1769 faisait suivre le nom de Richard de ces mots : « célèbre pour diverses pièces de mécanisme et notamment pour toutes sortes de pièces d’orgues et de serinettes », car si la pièce dont il a été question ci-dessus excita l’admiration, celle-ci, dont nous empruntons la description à l’ Almanach Dauphin de 1772-77, n’était pas moins étonnante : « Richard, au vieux Louvre, digne émule du célèbre Vaucanson, et un des plus habiles artistes de l’Europe pour l’orgue, les serinettes et les vielles organisées, vient de faire exécuter en cette capitale, avec le plus grand succès, dans la salle de la bibliothèque du roi, un concert mécanique par quatre figures automates, dont l’une joue du violon, l’autre de la flûte, et la troisième touche le clavecin, tandis qu’un petit amour bat la mesure et tourne le feuillet. On ne saurait donner assez d’éloges à cet artiste aussi modeste que savant, et dont les productions font tant d’honneur au génie inventif de la nation.« M.Richard avait épousé une fille de J.Galland peu avant 1744. De 1783 à 1789, les almanachs mentionnent un J Robert Richard , probablement fils de ce dernier, qui n’hérita pas de sa célébrité. |
Vidéo You Tube : A Very Rare Louis XVI Period Serinette or Bird Organ In The Form Of A Transitional Style Gilt-Bronze Mounted and Marquetry Inlaid Miniature Commode In The Manner of Gilbert, By Robert Richard, Paris. With a label for ‘ RICHARD – maitre facteur d’orgues et mécanicien / Rue de richelieu à la bibliothèque Du Roy / Paris 1775.
Une serinette Robert Richard au Bayerische Bayerisches Nationalmuseum – 2000/82.1




ROLIN Jean-Baptiste François facteur d’orgue et de serinettes, à Mirecourt Jean Baptiste François ROLIN est né à Châtenois le 24 avril 1791. Il est facteur d’orgue et de serinettes à Mirecourt. A partir de 1813, après son mariage avec Marguerite THOMASSIN (1795-1854), il signe ses instruments avec les deux noms accolés : « ROLIN-THOMASSIN ». Il a un fils, Joseph Jean Baptiste (Mirecourt, 1833 – 1854), qui prend sa suite comme fabricant d’orgues et de serinettes. Jean Baptiste François ROLIN décède à Mirecourt le 1er janvier 1878. Source de la notice : musée de Mirecourt |
-> Musée de Thouars (79) : Serinette inv.1036 : Animation complète et légendes sur le site alienor.org Conseil des Musées |

ROLIN-VAUGIEN Mirecourt s’agit-il de Dominique François ROLIN, né le 14 décembre 1809 à Frouard, 54390, Meurthe-et-Moselle, Lorraine, France, et décédé le 20 janvier 1879 à Frouard, 54390, Meurthe-et-Moselle, Lorraine, France, à l’âge de 69 ans Marié le 18 novembre 1845 (mardi), Villers-En-Haye, 54380, Meurthe-et-Moselle, Lorraine, France, avec Françoise Lucie VOSGIEN Par certain…. ????? A défaut de mieux …. Rolin comme Vosgien sont des patronymes très présents dans la liste des luthiers de Mirecourt |
Museu Etnogràfic de Ripoll – 3416 Vidéo : Drehorgelbauer Waldkirch – serinette Rolin-Vaugien |
ROZE Ferdinand Actif à Bordeaux en 1779, 1782 il « raccomode » les serinettes Source : Almanach de commerce, d’arts et métiers pour la ville de Bordeaux et de la province |
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SAUMET, Claude François (1705-1792) 3 octobre 1770 : Affiches de la Franche-Comté : le sieur SAUMET, facteur d’orgues, demeurant rue Neuve à Besançon, « fait sçavoir qu’il raccommode parfaitement les serinettes, quelque mauvaises qu’elles puissent être ». |
Source : MUSEFREM – Base de données prosopographique des musiciens d’Église en 1790 |

SOUCHETTE Jeune Marchand-luthier, à Angers, 14 place des Halles Chez Me Marcilhac, expert, lot n°85 de la vente du 30.06.2020 « Un Orgue mécanique de salon à trois cylindres et trois jeux, 39 tuyaux, caisse en placage de noyer à colonnes engagées H. 67,5 L. 48 P. 37 cm Airs contenus au présent instrument (vis à crans et vis sans fin) : contredanses, valses, la Gascone, La Gianetta, La Chimène, La Blaris, la Sidoine, la Sophie… et l’ouverture du jeune Henry d’Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817). » |
https://www.marcilhacexpert.com/expert_data/upload/files/Catalogue%2030_06.pdf |
WELTERS de 1770 à 1778 : « à la grande cour des Quinze-Vingts » |
Source : Sophie JOUVE-GANVERT : Antoine Geoffroy-Dechaume et l’interprétation de la musique française aux XVIIème et XVIIIème siècles, Mémoire de maîtrise, Univ. de Paris IV, 1974-1976, p.181 « Facteurs de serinettes et d’orgues mécaniques »- Bibliothèque du CMBV |